Comité de soutien pour le respect des droits de Robert Arricau


Article 9 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948 :
Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.

Les messages de Robert

Les messages qui suivent sont des extraits des lettres de Robert. Ce sont des messages qu'il tient à faire partager.

Bonne année...

Lettre du 13 janvier 2006

Lettre de Robert qui souhaite la bonne année au Comité et à toutes les personnes qui ont apporté leur soutien. Il remercie tout le monde, tout en espèrant ne plus en avoir besoin le plus rapidement possible.

Lettre au comité de soutien

Lettre du 22 avril 2005

Adiu à toutes et tous,

Bon j'ai enfin décidé de vous écrire. Je vous remercie pour le soutien que vous m'apportez par le courrier que vous m'envoyez, et du soutien que vous m'apportez à l'extérieur. Comme vous le savez, j'ai pris quatre mois de plus.

Au bout de cinq mois, c'est la routine. Mais bon, le moral se porte bien. Les beaux jours sont là et je me suis fait couper les cheveux. Ça fait faire des économies pour le champoing. J'ai fait la démarche pour le vote de l'Europe. J'attend une réponse pour les démarches administratives. Avec un nouveau pape Benoit 16, je suis sauvé.

Continuez à écrire, à manger, à boire et à danser. La vie, c'est la fête et ça fait oublier les soucis du quotidien.

Bon, ceci dit, je vous laisse jusqu'aux prochaines nouvelles.

Adishatz

Remerciement à ceux qui m'écrivent

Lettre du 14 janvier 2005

Je reçois de plus en plus de courrier, ça m'occupe une bonne partie de mes journées. Je le reçois en bloc de 10 à 18 lettres et je répond à tout le monde, quand il y a les adresses. Bon, faites passer le mot, il faut m'écrire, les petits mots, les lettres, me ramènent en pensée chez nous. Un coucou pour tout le monde qui me soutient.

Image de notre société
SOMMES-NOUS DEJÀ À MOITIÉ « CUITS » ?

Olivier CLERC, écrivain et philosophe : petit conte d'une grande richesse d'enseignement.

Il s'agit du principe de la grenouille chauffée :

Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille.

Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe tout doucement, elle est bientôt tiède et la grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager. La température continue à grimper, l'eau est maintenant chaude. C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille, cela la fatigue un peu, mais elle ne s'affole pas pour autant. L'eau est cette fois vraiment chaude ; la grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s'est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température continue de monter jusqu'au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais avoir fait quelque chose pour s'extraire de la marmite.

Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50 degrés, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquate qui l'aurait éjectée de la marmite.

Cette expérience montre que lorsqu’un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune opposition, aucune révolte.

Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons.
Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30, 40, 60 ans, ont été peu à peu banalisés, édulcorés, et nous dérangent mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférents la plupart des gens. Au nom du progrès et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité du vivant, à l'intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s'effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies.

Les noirs tableaux annoncés pour l'avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire dramatiques.

Le gavage permanent d'information de la part des médias sature les cerveaux (serf-veaux) : qui n'arrive plus à faire la part des choses…
Lorsque j'ai annoncé ces choses la première fois, c'était pour demain, là c'est pour aujourd'hui.

Alors, si vous n'êtes pas, comme la grenouille déjà à moitié cuite, donnez le coup de patte salutaire avant qu'il ne soit trop tard !